lundi 6 juillet 2009

Krishna et Ganesh

8:00
Tous les matins et soirs Ashok prie devant l'autel dédié au dieu Ganesh (dieu de la prospérité et de la réussite). Placé au niveau du sol dans un coin de la cuisine, l'autel a été décoré par les soins du père d'Ashok, Arum Sawand, qui change les fleurs tous les mardi et jeudi. Arum a aussi une photo de feu ses parents sur le front desquels il a ajouté un peu de poudre jaune, entre les sourcils.
Ashok, devant l'autel, s'agenouille sur un petit tapis, verse une cuillère d'huile sur la flamme constituée d'un morceau de coton trempé dans l'huile et d'une mèche, puis allume un bâton d'encens avec cette même flamme (Dia = lumière). Puis il prie silencieusement avec les deux mains jointent au niveau de son torse. Puis Il fait le Sashtng Namaskar : il pose les deux mains sur le sol devant lui, étend son corps au dessus du sol en étendant les bras, les doigts de pieds enfoncés dans le sol (comme pour faire des pompes), et il touche son front sur le sol en direction de l'autel.



13:00
Je déjeune chez la famille de Rahul, des Gujaratis. Ils vivent à quatorze dans un appartement de deux pièces, plus une petite chambre qu'occupe Rahul à l'étage supérieur. Nous étions neuf au moment de manger, avec les hommes d'un côté et les femmes de l'autre, mais les uns a côté des autres néanmoins. Assis en tailleur sur le sol, on se sert a même les plats qui sont posés devant nous. L'ambiance est très conviviale, l'oncle de Rahul, un architecte qui travaille depuis trois ans à Dubaï, me fait la conversation. Les chappatis sont délicieux.
Rahul a dix-neuf ans, il a un groupe de rock, métal et fume des clopes en cachette de ses parents. Sa famille sont tous des dévots de Krishna et j'ai remarqué plusieurs fois que sa mère murmurait les mantras à elle même au cours du repas.

20:00
L'appartement des Sawand est d'une bonne taille pour Mumbai, situé dans un quartier aisé. Il est partagé par les parents d'Ashok et Ashok et sa femme, chaque couple ayant sa propre chambre.
Au dîner, les trois hommes, dont moi, se font servir par les deux femmes. Les assiettes sont bien présentées, et on nous amène les verres sur des petits plateaux d'acier. Arum est un bon vivant et il aime faire des blagues. Les femmes mangeront après nous, et ne prendront pas la peine de bien présenter leur propres assiettes.

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