mardi 11 août 2009

Est!




WEST BENGAL


Kolkata



Arrivé à neuf heures, me sentant déjà mieux.

Je vais me reposer chez mon hôte, Ruchira, mère de deux filles de cinq et six ans. Après un repas léger mais nourrissant a base de daal et de riz blanc, je me douche, me repose, et me change pour la soirée. Nous sortons avec les trois filles pour apprécier un spectacle de danse classique Indienne, le Manipuri et musique classique. La soirée est charmante et en parfait contraste avec les événements des jours précédents.

Le jour suivant je vais beaucoup mieux, très content d'être dans le Bengale Occidentale. Sympathique voyage en cycle rickshaw par un des quelques honnêtes et charmants rickshaw wallah qui m'emmène à bon port en prenant un joli raccourci par les ruelles étroites de la ville. Pour Rs 30 alors que le taxi en voulait Rs 120.

Rendez-vous avec Rimjhim, qui dirige une agence de voyage et promet de m'aider a organiser mon excursion vers les montagnes et plantations de thé de Darjeeling, dans le Nord. Elle m'offre un jus de mangue verte aux épices, bon pour mon ventre, à son domicile. Nous nous reverrons la semaine prochaine quand elle sera moins débordée de travail.

Le soir je réserve un lit dans un dortoir vers Sudder street, dans le centre de la ville. Puis repos mérité et nécessaire pour me préparer a une journée de visites et ballades chargée le lendemain.



Il existe sept danses classiques Indienne: le Manipuri (de l'état de Manipur), le Bharatya Natyam (Tamil Nadu), le Kuchipudi (Andra Pradesh), l'Odissi (Orissa), le Khatakali et Mohiniattam (Kerala) et le Kathak (Uttar Pradesh).

1 commentaire:

  1. Sylvie Merillon:

    Pour ce qui concerne les cueilleuses de thé, je ne sais pas si on va tout te montrer, mais pour la plupart des plantations, ce sont les femmes qui cueillent le thé parce qu’il n’y a qu’elles qui ont l’art et la manière de le faire. Les hommes sont plutôt à l’usine de séchage et d’ensachage. Elles sont en général très exploitées et traitées comme des chiens. Leurs familles vivent dans des petits villages construits par les anglais qui sont à l’origine de ces plantations. Ils n’ont pas l’eau courante et aucun confort. Certains organismes issus du « marché équitable » tentent d’avoir des accords avec des exploitations de thé. Ils prônent le thé de qualité en échange de meilleurs conditions de travail. Les cueilleuses sont mieux payées et donnent leur avis lors de réunions organisées régulièrement au sein de l’exploitation (bien sûr tout ça reste à vérifier, mais apparemment elles avaient l’air en meilleure santé que dans les autres exploitations (vu à la télé dans une émission sur les cueilleuses de thé vert)).

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